Début décembre 2016, nous commencions notre stage à la ferme.
Les chèvres ont la réputation d’être des animaux attachants, ça se confirme.
Cependant, loin de l’image bucolique que cela peut être, le travail à la ferme invite à une vraie sagesse : celle de l’instant présent, de l’humilité, de la sérénité, du travail bien fait. Pas d’angoisse quant à sa pitance de demain, l’animal accueille l’instant. Tout simplement. Quant à nous, tout crottés, il ne nous reste que l’humilité, celle qui rend léger.. Jour après jour, nous réalisons des tâches répétitives : pailler, nourrir, soigner. Ces gestes ritualisés incitent à un détachement serein, presque méditatif. Tout juste troublé parfois par un éclat de rire lorsque nous surprenons une chèvre nous fixer, perchée sur ses pattes arrières, adossée à la barrière, curieuse de nous ! Oui, travailler au contact des animaux, c’est aussi éprouver de la gratitude vis-à-vis de cet être vivant qui nous fait vivre et qui se donne, si généreusement.
Les chèvres ont la réputation d’être des animaux attachants, ça se confirme.
Cependant, loin de l’image bucolique que cela peut être, le travail à la ferme invite à une vraie sagesse : celle de l’instant présent, de l’humilité, de la sérénité, du travail bien fait. Pas d’angoisse quant à sa pitance de demain, l’animal accueille l’instant. Tout simplement. Quant à nous, tout crottés, il ne nous reste que l’humilité, celle qui rend léger.. Jour après jour, nous réalisons des tâches répétitives : pailler, nourrir, soigner. Ces gestes ritualisés incitent à un détachement serein, presque méditatif. Tout juste troublé parfois par un éclat de rire lorsque nous surprenons une chèvre nous fixer, perchée sur ses pattes arrières, adossée à la barrière, curieuse de nous ! Oui, travailler au contact des animaux, c’est aussi éprouver de la gratitude vis-à-vis de cet être vivant qui nous fait vivre et qui se donne, si généreusement.